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Mode : Urugori DESCENDANT, une pépinière de mannequin de demain.

Dernière mise à jour : 21 août




Depuis 2023, cette agence composée d’une cinquantaine de jeunes mannequins forge petit à petit son image et sa réputation. Les jeunes mannequins de Urugori Descendant s’entrainent et participent dans des différents événements culturels dont le Festival 3 Cahiers-1 stylo, Akiwacu Event et d’autres qui se passent à Gitega. Peut exigeante au niveau d’âge pour l’adhésion, le président de cette agence souligne que cette flexibilité vise à inculquer l’esprit de la mode aux plus jeunes pour faire émerger des meilleurs parmi eux dans ce domaine.

 

En 2023, l’Agence de mannequin Urugori Descendant a vu le jour au cœur de la capitale du Burundi. Des dizaines de filles et des garçons composent son effectif toujours croissant grâce à son ouverture sur toutes les catégories d’âges qui portent la passion de la mode au fond d’elles-mêmes.

 

‘’RUGORI Descendant a commencé avec 10 membres .Grâce aux diverses activités faites  en 2023, l’effectif a haussé jusqu'à 50 membres et continuera d’augmenter. On est composé de jeunes et des enfants (juniors). Il y’a trop de talents à parmi nous car nous sommes avec des mannequins, des slameurs,des chanteurs et d'autres artistes’’ : raconte le Responsable de cette Agence de mannequin ,DUSABE Jean Carmel.

 

Depuis la floraison des adhésions des plus jeunes, cette agence de mode a décidé de se convertir en une pépinière de mannequin. Jean Carmel nous nous en donne les raisons :’’ Nos avons des plus enfants qui apprennent à défiler et à chanter avec nous. Cette stratégie de concentrer nos efforts sur les junior permettra d’assurer la relève à chaque fois que des éléments clés de l'agence nous quittent’’.

 

La raison d’être de cette jeune agence de mode.

 

La jeunesse reste exposée à plusieurs facteurs qui peuvent nuire à jamais leur avenir. Certains ont effectivement des talents cachés en eux mais peinent à les développer par manque de structures d’encadrement quelques professionnelles ou amateurs.

 

Comme l’explique Jean Carmel, pratiquer de l’art est une des manières qui peuvent sauver les jeunes contre l’addiction à la drogue, les mauvaises fréquentations, le manque de confiance, le désespoir et les mauvais comportements.

 

‘’Dans la plupart des situations, les jeunes sont naïvement mêlés dans la consommation de drogues et autres mauvais comportements qu'ils expérimentent auprès de mauvaises fréquentations. En plus de cela, il y’a beaucoup de jeunes qui traversent des crises d'espoir et de manque de confiance en eux. Cela s’observe notamment chez certains parmi ceux qui terminent leurs études, une quête infructueuse d'empois les démoralisent et croisent les bras’’, souligne-t-il.

 

Ce jeune mannequin de Gitega ajoute aussi que :’’  Parmi eux, il existe des grands talents qu'ils enterrent au lieu de les développer à défaut surtout de espace dédiés à cette mission. C’est de ces défis qu'est né l'agence URUGORI Descendant. Notre objectif est d'aider les jeunes mannequins et d'autres talents à développer et promouvoir leurs potentiels. C'est toujours une bonne chose de trouver une occupation aux jeunes.. L'agence s'est convertie en une académie de formation’’.

 

Les grands souhaits de membres.

 

‘’Nous voulons que Urugori Descendant deviennent une agence recommandable dans l’avenir. Il est indéniable que la société burundaise n’a pas une lecture positive de l’image d’un artiste. On dirait que cette une option de ceux qui n’ont rien d’autres à faire ou ceux qui ne sont pas bien éduqués, mais ce jugement manque complètement de raison. Dommage que certains artistes par leurs comportements déplacés, donnent raison à ces porteurs de tels jugements’’ : indique Lyss Olga INGABIRE, une tiktokeuse mais aussi mannequin au sein de Urugori Descendant.

 

Pour elle, les artistes eux même ont un devoir de réparation de ce désagrément qui les expose à des multiples étiquettes difficile à digérer. Son plus grands souhait est de voir cette agence servir de modèle mais aussi regorger de mannequins qui émergent sur leur route pour devenir des professionnels et tirer profit de cet art de mode.

 

Quant à Jean carmel, d’ici quelques mois, cette agence pourra ouvrir sa branche à Bujumbura avec une perspective de faire pareil dans d’autres localités du pays en fonction des possibilités.

 

KM.

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